En juin, Joe Metreau est de retour au Thé des Muses

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Extraits d'Islande par Joe Metreau

En juin au Thé des Muses

Vernissage : jeudi 15 juin - de 19h à 20h30 

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Après avoir découvert le travail photographique de Joe Metreau en 2020 grâce à sa série "L'Iran, l'appel du matin", nous sommes heureux de le retrouver tout au long du mois de juin pour une série consacrée à l'Islande. 

La thématique reste la même donc : le voyage. 
Et pourtant, c'est un voyage très différent que nous livre aujourd'hui le photographe, tant dans les paysages qu'artistiquement parlant. 
Avec cette exposition, Joe Metreau ose imprimer sa marque de fabrique. Est-ce le sujet qui l'a poussé à ces parties pris esthétiques ? Quelle importance ! Le résultat tranche mais est assumé et résolument moderne. 

 

Une exposition qui ne reprend qu'une partie du travail photographique, d'où son titre "extraits". En effet, la série complète est traitée sous forme d'abécédaire de l'Islande 

Trois lettres sont ici exposées : 

" A comme Arnaldur Idridason; M comme morue....
R comme route circulaire ruban de 1332km où chaque virage et chaque sommet décuplent l'envie d'un road-movie infini.
S comme station-service ponctuation humaine sur la route islandaise qui avec les églises concentrent les rassemblements humains.
S comme symphonie pastorale quand les balles rondes sont devenues des notes sur la partition verte des prés de fauche
S comme le sable noir ébène sur lequel se fracassent les rouleaux bleu topaze .
S comme sandur le rendez-vous des intensités, intensité noire des tréfonds de la terre, intensité verte le temps d'un été, intensité de l'écume qui dessine des arabesques sur l'estran noir.... "

 

On se demande tout de même si ce titre n'est pas guidé aussi par l'émotion qu'a suscité ce voyage chez le photographe. Comme une extraction de LA nature brute. En effet, si Joe Metreau a beaucoup voyagé, et toujours documenté ses voyages, il est plutôt habitué au ambiance urbaine, où les rencontres et l'humain le guide et font danser son appareil photo. En Islande, les rencontres sont plus rares, l'Homme est plus rare. 

 

On dit souvent que c'est un pays qui pousse à l'introspection, un sujet clé pour un photographe dirait-on ! 

 

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